Cheikhouna Keïta : L’ancien commissaire mis en garde à vue au Sénégal

Cheikhouna Keïta, ancien directeur de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants et président du mouvement « Force dolel Askanwi », a été arrêté sur demande du parquet sénégalais le 6 septembre 2024. Cette arrestation intervient dans un contexte de répression croissante contre les voix critiques du pouvoir au Sénégal, particulièrement celles diffusant des informations non vérifiées à l’encontre du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko.

Les accusations contre Keïta découlent de ses propos tenus lors d’une émission télévisée, où il a évoqué des rumeurs concernant une altercation entre le président Faye et Sonko. Fin août, Keïta avait déjà été interrogé par la police à ce sujet. Son arrestation pour diffusion de fausses nouvelles a suscité des critiques sur la gestion de la liberté d’expression dans le pays. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, a exprimé son inquiétude face à ce développement, soulignant que de nombreuses personnes ont été incarcérées sous l’administration actuelle pour des accusations similaires.

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Gassama critique la tendance à utiliser la loi pour réprimer la liberté d’expression, arguant qu’une fausse nouvelle qui ne trouble pas l’ordre public ne devrait pas entraîner de poursuites judiciaires. Il appelle à une réforme législative pour supprimer les peines de prison pour les infractions liées à la liberté d’expression, plaidant pour des sanctions plus proportionnées afin de garantir un débat démocratique libre et ouvert.

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En soutien à Keïta et à Ahmet Suzanne Camara, détenu depuis le 24 juillet pour offense au chef de l’État, Gassama et Alioune Tine de l’Africajom Center demandent leur libération immédiate. Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre la liberté d’expression et les restrictions imposées par le gouvernement sénégalais, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques tumultueuses.

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