En Côte d’Ivoire, la condamnation récente de deux proches de Guillaume Soro a déclenché une réaction virulente du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), dirigé par Laurent Gbagbo. Le 21 août 2023, Kando Soumahoro, un ancien député et allié de Soro, a été condamné à trois ans de prison, dont deux fermes, ainsi qu’à une privation de ses droits civiques pendant cinq ans. La justice ivoirienne l’a reconnu coupable de « maintien d’un parti politique » et de « troubles à l’ordre public » pour avoir signé, au nom de Générations et Peuples Solidaires (GPS), un document réclamant des élections transparentes en 2025 et un dialogue inclusif. Quelques jours plus tôt, Mamadou Traoré, autre cadre du GPS, avait également été condamné pour « diffusion de fausses informations » et « troubles à l’ordre public ».
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Commandez MaintenantFace à ces condamnations, le PPA-CI a vivement réagi, dénonçant des « atteintes graves à la liberté d’opinion et d’expression ». Par la voix de son secrétaire général, Gervais Tchéidé, le parti a condamné ce qu’il perçoit comme une « instrumentalisation outrancière et honteuse de la justice » à des fins politiques, notamment à l’approche des élections présidentielles de 2025. Le PPA-CI a exprimé sa solidarité avec les cadres de GPS, qualifiant leur incarcération d’injuste, et a appelé à leur libération immédiate.
Le communiqué du PPA-CI met également en garde contre les risques de détérioration du climat socio-politique en Côte d’Ivoire, soulignant les conséquences potentielles de ces violations répétées des libertés fondamentales sur la stabilité du pays.