Dans une lettre empreinte d’émotion, l’avocat et homme de confiance de l’ancien président ivoirien, Jacques Vergès Bourgi, s’adresse à Laurent Gbagbo en tant que « frère », témoignant de leur amitié profonde et des nombreux moments partagés. Cette missive, au-delà des souvenirs, semble marquer un tournant dans leurs relations, oscillant entre réconciliation et ambitions politiques.

Bourgi évoque leurs années de complicité, se remémorant des temps où Gbagbo, alors professeur d’histoire à l’université d’Abidjan, et lui, enseignant en droit, animaient ensemble des conférences. Il rappelle avec émotion la conférence-débat qu’ils avaient coanimée sur De Gaulle, captivant un public enthousiaste. Ces souvenirs d’échanges intellectuels soulignent une camaraderie fondée sur des valeurs communes et un engagement envers leur pays.

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Dans son message, Bourgi plaide pour un nouvel élan dans leur relation, incitant Gbagbo à oublier les blessures du passé. Par des références historiques, notamment à la rencontre entre De Gaulle et le Chancelier Adenauer en 1958, il appelle à la réconciliation. « Je te tends la main, accepte-la », écrit-il, laissant entrevoir une volonté de bâtir un avenir commun.