Côte d’Ivoire : une femme devant la justice pour une vidéo TikTok

À l’ère des réseaux sociaux, une simple vidéo peut changer la vie d’une personne. C’est exactement ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, où une femme, identifiée par ses initiales DMS, fait face à des poursuites judiciaires après avoir publié une vidéo TikTok mensongère et alarmante accusant un chauffeur de tentative d’enlèvement rituel.

L’affaire, qui a fait grand bruit dans l’espace numérique ivoirien, a été révélée par la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) le 31 mai 2025. Ce qui a commencé comme une simple course entre un chauffeur VTC, YWC, et son passager, s’est rapidement transformé en scandale viral, aux conséquences dévastatrices pour le chauffeur.

D’une simple course à un scandale sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire

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Selon la PLCC, la conductrice, YWC, avait effectué la course sans incident. Cependant, peu après, sa passagère, DMS, a publié une vidéo sur TikTok affirmant que le chauffeur avait tenté de l’enlever à des fins rituelles.

La vidéo, qui a connu un succès considérable en ligne, montrait clairement le visage du chauffeur, l’exposant et le mettant en danger. Sa réputation n’a pas tardé à être ternie, la suspicion du public grandissant et sa crédibilité ruinée. Sous le choc et craignant pour sa sécurité et ses moyens de subsistance, le chauffeur s’est adressé à la PLCC, qui a réagi rapidement.

L’enquête révèle la vérité

L’enquête ouverte par la PLCC a conduit à l’arrestation de DMS. Lors de son interrogatoire, elle a avoué avoir filmé et publié la vidéo, mais a admis qu’aucune agression physique ni tentative d’enlèvement n’avait eu lieu.

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Elle a déclaré aux enquêteurs que l’incident s’était limité à une dispute verbale avec le chauffeur, mais qu’elle se sentait « mal à l’aise » et avait décidé de partager ses sentiments publiquement. Selon ses propres termes, la vidéo était un exutoire à la peur, et non à la réalité.

Cependant, les conséquences de cette décision ont été loin d’être anodines. Le PLCC a rappelé au public que la loi n° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la cybercriminalité en Côte d’Ivoire interdit strictement la diffamation en ligne. Si la liberté d’expression est protégée, elle ne donne à personne le droit de nuire à la réputation d’autrui par des accusations infondées.

DMS a été immédiatement déférée au procureur de la République et devra répondre de accusations de diffamation numérique, une infraction grave en droit ivoirien.

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PLCC

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