Ce vendredi 14 juin 2024, Cyril Ramaphosa a été réélu président de l’Afrique du Sud par le Parlement nouvellement constitué à la suite des élections législatives du 29 mai. Lors de la première séance parlementaire au Cap, Ramaphosa, 71 ans, a prêté serment, remportant 283 votes contre 44 pour Julius Malema, le candidat du parti radical de gauche EFF.
Le soutien de l’Alliance démocratique (DA), principal parti d’opposition, a été déterminant pour cette réélection. La DA, en participant à un gouvernement de coalition avec l’ANC et l’Inkatha Freedom Party (IFP), a permis à cette alliance d’obtenir 263 sièges sur les 400 du Parlement, garantissant ainsi une majorité absolue. Ce soutien inattendu de la DA à Ramaphosa marque un jour historique pour l’Afrique du Sud, où l’opposition co-gouvernera le pays.
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La décision de la DA de rejoindre la coalition a été confirmée à la mi-journée de la session parlementaire, après des négociations de dernière minute. Avec cette coalition, l’ANC est en mesure de gouverner et de faire passer des lois avec le soutien de ses nouveaux alliés. La DA a obtenu la vice-présidence de l’Assemblée nationale en échange de son soutien.
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Commandez MaintenantCyril Ramaphosa doit maintenant former un gouvernement inclusif, incluant au moins la DA et l’IFP, et potentiellement d’autres formations représentées à l’Assemblée nationale. Le chef de la DA, John Steehuisen, a exprimé son enthousiasme face à cette nouvelle ère de coalitions nationales, y voyant une opportunité pour améliorer le pays malgré les défis à venir.
En revanche, le parti de Julius Malema et celui de l’ancien président Jacob Zuma ont boycotté l’ouverture de la session parlementaire, s’opposant à cette coalition. Ramaphosa, désormais réélu, devra s’atteler à surmonter ces divisions et à mettre en œuvre un programme commun pour diriger efficacement l’Afrique du Sud.