Élisabeth Borne, ancienne Première ministre française, a officiellement annoncé sa candidature à la direction du parti Renaissance, succédant à Stéphane Séjourné. Dans une interview publiée le 21 août 2024 par *Le Parisien*, elle a exprimé sa volonté de rassembler largement au sein du parti fondé par Emmanuel Macron, alors que celui-ci se prépare à une période critique avant les élections de 2027.
Borne a souligné l’importance de préserver l’unité de Renaissance, particulièrement dans un contexte où le parti est affaibli par la dissolution de l’Assemblée nationale et des divisions internes. Elle a également insisté sur le fait que le parti ne doit pas se limiter à être une écurie présidentielle, mais plutôt se concentrer sur une réflexion de fond et la mobilisation militante.
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En évoquant Gabriel Attal, récemment élu à la tête du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Borne a jugé peu probable qu’il se porte candidat à la direction du parti, préférant qu’il continue à diriger le groupe parlementaire.
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Commandez MaintenantFace aux défis futurs, notamment les élections municipales de 2026, Élisabeth Borne a souligné la nécessité de renforcer l’implantation locale de Renaissance. Elle a aussi minimisé les rivalités potentielles avec d’autres figures du mouvement, en particulier avec Gérald Darmanin, tout en affirmant sa participation à sa rentrée politique à Tourcoing.
Sur la situation politique actuelle, Borne a appelé à la nomination d’un Premier ministre capable de rassembler une majorité à l’Assemblée nationale, saluant les initiatives d’Emmanuel Macron pour engager des échanges avec les chefs de partis en vue de cette nomination.
Dans un contexte où la France attend toujours la nomination de son prochain Premier ministre, les tensions politiques restent vives, avec des appels de la gauche pour la nomination de Lucie Castets, alors que la coalition présidentielle tente de maintenir sa position face à un paysage politique fragmenté.