Le 5 décembre 2024, Emmanuel Macron a réagi fermement aux appels à sa démission après la chute spectaculaire du gouvernement de Michel Barnier, suite à une motion de censure historique à l’Assemblée nationale. Face à un Parlement divisé, où aucun parti ne détient la majorité absolue, le président français a tenu à affirmer sa position de manière nette : il restera en fonction jusqu’à la fin de son mandat en 2027, rejetant catégoriquement toute idée de démission.

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Dans son allocution, Macron a dénoncé la responsabilité de ses opposants, particulièrement de l’extrême droite et de l’extrême gauche, qu’il a qualifiées de forces unies dans un « front antirépublicain ». Selon lui, ces groupes ont choisi de « défaire » plutôt que de « faire », optant pour le chaos et la désorganisation. Il a insisté sur le fait qu’il ne porterait pas la responsabilité des actions d’opposants qui, selon lui, privilégient le désordre au progrès.

La démission de Michel Barnier, évincé par 331 voix au sein de l’Assemblée, marque un tournant dans la politique française, avec Barnier devenant ainsi le Premier ministre le plus bref de l’histoire moderne du pays. Face à cette situation inédite, Macron a promis de nommer un nouveau Premier ministre dans les jours à venir, mais n’a donné aucune indication sur l’identité de son successeur. Ce choix sera crucial pour la stabilité politique de la France, alors que le pays se trouve dans une période d’incertitude, avec des défis majeurs pour gouverner un parlement fragmenté.

Le Président de la République a fixé un cap clair pour le pays.

Oui, nous aurons un budget pour que la France fonctionne.

Nous aurons un gouvernement d’intérêt général, au service des Français, pour poursuivre le travail.

Les forces républicaines doivent être à la hauteur de… pic.twitter.com/FqCzXP3Asd

— Agnès Pannier-Runacher 🇫🇷🇪🇺 (@AgnesRunacher) December 5, 2024