Impressionnante depuis le début de la compétition, l’Espagne a finalement remporté l’Euro 2024 après avoir battu l’Angleterre (2-1) lors d’une finale globalement dominée. Portée par Lamine Yamal, meilleur passeur du tournoi avec quatre passes décisives, Nico Williams, auteur de deux buts et d’une passe décisive, Dani Olmo, brillant, et Rodri, élu meilleur joueur du tournoi, la Roja – plus généralement étincelante sur le plan collectif – n’a jamais tremblé en Allemagne et se retrouve logiquement en tête de l’Europe ce dimanche soir.

Les espagnoles aux anges

Héros du soir après un centre parfait de Marc Cucurella, Mikel Oyarzabal ne pouvait logiquement pas cacher sa joie au micro de TVE :

«j’ai fait mon travail et ce que j’avais à faire. J’ai eu la chance de marquer le but de la victoire et c’est ce qui compte après tous les moments difficiles que j’ai eus», assurait sobrement l’attaquant de la Real Sociedad. Une satisfaction également partagée par Alvaro Morata malgré des performances plus discrètes. «Nous sommes champions d’Europe. Merci beaucoup à tous ceux qui nous ont accompagnés. Je ne vais pas parler de ma retraite parce que ce serait égoïste. J’ai fait confiance à ces gars à mort», lançait le buteur de l’Atlético de Madrid.

Pilier de cette sélection et fort d’une saison XXL, Rodri partageait à son tour son bonheur.

«Nous sommes entrés dans l’histoire. C’est le tournoi le plus difficile que cette équipe ait jamais remporté dans son histoire. Cela ne fait aucun doute. Nous y travaillons depuis longtemps et c’est pourquoi l’entraîneur, lorsqu’il s’est exprimé, a montré qu’il en était conscient. Je demande aux gens de sortir demain et de montrer qu’ils ont été avec nous». Sur TVE, Unai Simón y allait quant à lui de son anecdote : «j’ai donné la médaille à ma mère qui n’est jamais venue me voir de ma vie et qui est venue aujourd’hui. Je suis très fier d’elle. Nous méritions de gagner et cela aurait été dommage que nous perdions aujourd’hui. C’était incroyable».

Avec 15 buts marqués et seulement 4 encaissés, l’Espagne peut se targuer d’une maîtrise totale de son jeu depuis le 14 juin. Après une phase de groupe étincelante, la Roja n’a eu aucun mal à se défaire de la Géorgie, de l’Allemagne, pays hôte, de la France, vice-championne du monde, et même des Trois Lions. Les Ibères ont également pu compter sur leur duo de choc : Lamine Yamal-Nico Williams. Interrogé au coup de sifflet final, le virevoltant ailier du Barça, véritable sensation du tournoi et élu meilleur jeune joueur à 17 ans, exultait à son tour.