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Garry Conille nommé premier ministre d’Haïti en période de crise

En pleine tourmente sécuritaire, le conseil présidentiel de transition haïtien a nommé Garry Conille, un ancien Premier ministre et médecin de 58 ans, pour diriger le gouvernement. La décision, annoncée le mardi 28 mai, intervient alors que le pays est en proie à une violence extrême perpétrée par des gangs armés.

Garry Conille, qui a précédemment occupé le poste de Premier ministre sous la présidence de Michel Martelly de 2011 à 2012, apporte une vaste expérience en santé publique et en gestion de crise. Avant cette nomination, il était le directeur régional de l’UNICEF pour l’Amérique Latine et les Caraïbes, une position qui lui a permis de développer des compétences précieuses pour affronter les défis actuels d’Haïti.

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La nomination de Conille survient dans un contexte particulièrement difficile. Port-au-Prince, la capitale, est le théâtre d’attaques incessantes par des gangs qui ont détruit plusieurs commissariats et prisons, provoquant la fuite de milliers de détenus. La crise sécuritaire a atteint son paroxysme fin février, lorsque des attaques coordonnées ont paralysé l’aéroport international et permis la libération de plus de 4 000 prisonniers.

Louis Gérald Gilles, membre du conseil de transition, a indiqué à l’Associated Press que Conille a été soutenu par six des sept membres habilités à voter. Le septième membre, Laurent St. Cyr, n’a pas participé au vote car il était à l’étranger.

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Conille succède à Michel Patrick Boisvert, Premier ministre par intérim depuis la démission d’Ariel Henry en avril dernier. Henry, qui se trouvait en déplacement officiel au Kenya lors des attaques des gangs, n’a pas pu revenir au pays, précipitant sa démission.

La nomination de Conille est cruciale alors qu’Haïti attend le déploiement d’une force de police internationale dirigée par le Kenya, mandatée par l’ONU pour rétablir l’ordre. En tant que Premier ministre, Conille devra non seulement faire face à la violence des gangs, mais aussi organiser les élections générales prévues pour la fin de l’année prochaine.

Cette période de transition est critique pour Haïti, et la communauté internationale surveille de près les actions du nouveau gouvernement. La capacité de Conille à restaurer la sécurité et à conduire le pays vers des élections démocratiques sera déterminante pour l’avenir d’Haïti.

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