Le Ghana a confirmé son premier cas de MPOX cette année, comme l’a annoncé les services de santé du pays. La souche spécifique du virus n’a pas encore été identifiée.

Les responsables de la santé affirment que des tests sont en cours pour déterminer si la souche du clade Ib qui a attiré l’attention mondiale en raison de sa transmission rapide et des recherches limitées était en cause.

Le patient, un jeune homme, présente de la fièvre, des éruptions cutanées et des courbatures. Les autorités sanitaires ont retracé 25 contacts, qui sont désormais sous observation.

Le Ghana avait déjà détecté des cas de mpox en 2022 et 2023. En août, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que le mpox était une urgence sanitaire mondiale après qu’une épidémie en République démocratique du Congo se soit propagée aux pays voisins.

Il existe actuellement deux souches de mpox en circulation : la clade I, courante dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et la clade Ib, qui se transmet plus facilement, notamment par contact étroit, y compris les interactions sexuelles.

866 décès depuis le début de l’année en Afrique, selon l’agence sanitaire Africa CDC. Près de 35 000 cas ont été recensés depuis janvier, notamment en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, en Ouganda et au Rwanda.

Le lancement de la campagne de vaccination en RDC, épicentre de l’épidémie, initialement prévue mercredi est renvoyé sur le samedi 05 octobre. Le Rwanda a commencé à vacciner le 17 septembre. A noter que le Nigeria aussi a reçu 10 000 doses de vaccins. Vigilance !

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