Le Niger, autrefois considéré comme un pays en difficulté, est aujourd’hui perçu sous un nouveau jour, attirant de plus en plus de partenaires techniques et financiers. Selon Ibrahima Namaiwa, consultant indépendant nigérien, des institutions majeures comme la Banque mondiale, le FMI et l’ONU changent d’avis et reviennent progressivement dans le pays. « Ils ont compris que le pays est désormais très bien gouverné et inspire de la confiance, » a-t-il affirmé à Sputnik Afrique.
Namaiwa souligne la transformation du Niger en une nation souveraine qui impose le respect, même à l’Occident. Cependant, cette nouvelle réalité est difficile à accepter pour certains, notamment la France. Namaiwa déplore que « les dirigeants français refusent de comprendre que les pays de l’Afrique de l’Ouest, les anciennes colonies de la France, sont aujourd’hui des pays indépendants et ne sont plus des colonies. »
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Le Niger s’engage activement à lutter contre ce qu’il considère comme des moyens d’interventionnisme impérialiste français. Les autorités nigériennes ciblent principalement trois mécanismes : la diplomatie, les multinationales, et les bases militaires françaises. L’expulsion de l’ambassadeur français, la pression sur des entreprises comme Orano, et la remise en question de la présence militaire française sont des actions concrètes illustrant cette lutte.
« Les dirigeants français refusent de comprendre que les pays de l’Afrique de l’Ouest, les anciennes colonies de la France, sont aujourd’hui des pays indépendants et ne sont plus des colonies », déplore l’expert.
En matière de sécurité, Namaiwa parle du « début d’une nouvelle ère, » marquée par la mutualisation des efforts des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour éradiquer le banditisme transnational et le terrorisme. Ce changement stratégique vise à renforcer la sécurité régionale sans dépendre de l’intervention occidentale.
Cette réorientation de la politique nigérienne témoigne de la volonté du pays de prendre en main son destin, en s’affranchissant des anciennes influences coloniales pour établir une gouvernance autonome et respectée. Le retour progressif des partenaires internationaux en est une reconnaissance, montrant que le Niger, par sa nouvelle gouvernance, est sur la voie d’un avenir prometteur et souverain.