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Investiture du président Comorien Azali Assoumani pour un troisième mandat

Le président des Comores, Azali Assoumani, a été officiellement investi dimanche à Moroni après sa réélection controversée en janvier 2024. La cérémonie s’est déroulée au stade omnisport de Malouzini, en présence de plusieurs chefs d’État africains, mais en l’absence notable de l’opposition.

Azali Assoumani, qui a pris le pouvoir pour la première fois en 1999 par un coup d’État, est revenu au pouvoir en 2016. Lors de l’élection présidentielle de janvier 2024, il a officiellement obtenu 57,2 % des voix, ce qui lui permet de rester en fonction jusqu’en 2029. Cependant, les résultats du scrutin ont été fortement contestés par l’opposition, qui a dénoncé des fraudes massives.

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Après la proclamation des résultats provisoires, des émeutes ont éclaté, paralysant le pays pendant plus de 48 heures. Ces troubles ont causé la mort d’une personne et plusieurs blessés. L’opposition avait appelé à l’annulation de l’élection, mais en vain.

Azali Assoumani, dans son discours d’investiture, a appelé à la cohésion nationale, exhortant « toutes les forces vives de la Nation, de la classe politique, du pouvoir comme de l’opposition, à se rassembler sur l’essentiel en faveur de la cohésion nationale ». Cependant, l’appel à l’unité a été accueilli avec scepticisme par l’opposition, qui n’était pas présente à la cérémonie et continue de contester la légitimité de son mandat.

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La cérémonie d’investiture a été marquée par la présence de plusieurs dignitaires étrangers, dont les présidents Denis Sassou Nguesso (Congo), Andry Rajoelina (Madagascar), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau), Filipe Nyusi (Mozambique), et Joao Lourenço (Angola). Malgré ces présences, l’événement a été qualifié de « morne » par certains spectateurs, et le stade de Malouzini n’était pas rempli.

L’opposition, incarnée notamment par Mouigni Baraka Said Soilihi, un des rivaux d’Azali lors de l’élection présidentielle, reste fermement opposée au gouvernement actuel. Mouigni Baraka a déclaré : « Le forcing du colonel Azali ne met pas fin à la crise électorale née du braquage du 14 janvier. Au contraire, nous sommes encore plus déterminés ».

Cette situation laisse présager une période de tension et d’incertitude politique aux Comores, alors que le président Assoumani entame son nouveau mandat dans un climat de défiance et de contestation.

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