Mercredi, le Hamas a annoncé que son chef, Ismail Haniyeh, a été tué lors d’une frappe aérienne israélienne à Téhéran. Ce développement, qualifié de « grave escalade » par le groupe militant palestinien, promet des représailles imminentes.
L’assassinat d’Haniyeh a été qualifié d’« acte de lâcheté » par Moussa Abu Marzouk, haut responsable du Hamas, sur Al-Aqsa TV. Mohammed Ali al-Houthi, chef du Comité révolutionnaire suprême des Houthis du Yémen, a dénoncé l’attaque comme un « crime terroriste odieux », soulignant la violation flagrante des lois internationales.
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Sami Abu Zuhri, un autre dirigeant du Hamas, a exprimé sa détermination à poursuivre la lutte malgré cette perte. « Cet assassinat vise à briser notre volonté, mais nous sommes résolus à continuer, quelles que soient les épreuves », a-t-il déclaré. Le Hamas a publié un communiqué confirmant la mort de son leader lors d’un raid israélien contre sa résidence après sa participation à l’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian.
L’Iran, allié de longue date du Hamas, a vivement condamné l’attaque. La cérémonie d’investiture de Pezeshkian a été marquée par des slogans anti-israéliens et anti-américains. Le soutien de l’Iran à la cause palestinienne reste un pilier de sa politique étrangère depuis 1979.
La mort d’Haniyeh intervient après une série d’événements tragiques pour le Hamas, dont la perte de dix membres de la famille d’Haniyeh lors d’une attaque israélienne à Gaza en juin. Cet assassinat à Téhéran représente une nouvelle étape dans le conflit entre Israël et le Hamas, avec des implications potentiellement graves pour la région.
Alors que le Hamas jure de se venger, la communauté internationale observe de près, redoutant une escalade supplémentaire de la violence. La situation reste extrêmement volatile, et les répercussions de cette attaque pourraient se faire sentir dans les semaines à venir.