La HAAC frappe fort : Plusieurs médias numériques suspendus au Bénin

En plénière ce 21 janvier 2025, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin a pris une décision retentissante : suspendre plusieurs médias numériques pour non-conformité aux réglementations en vigueur. Parmi les médias concernés figurent des plateformes influentes telles que « Reporter Médias Monde », « Crystal News », et « Le Pharaon », ainsi qu’un média particulièrement actif sur TikTok, « Madame Actu ».

Cette décision découle de la diffusion répétée de contenus jugés non autorisés par l’autorité de régulation. La HAAC reproche à ces médias de ne pas respecter les exigences légales encadrant la production et la publication d’informations numériques, portant ainsi atteinte à l’ordre médiatique établi. « Ces pratiques sont contraires à l’éthique et à la réglementation en vigueur », a déclaré un représentant de la HAAC.

Lire aussi : Les États-Unis se retirent officiellement de cette organisation mondiale

🚀Annonces pour Nos Partenaires !

Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.

Découvrez l'Offre

Commandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !

Commandez Maintenant

La suspension, effective immédiatement, entraîne l’arrêt complet des activités de ces plateformes, privant leurs audiences des contenus auxquels elles étaient habituées. Cette mesure vise à rappeler aux opérateurs médiatiques l’importance de se conformer aux normes légales pour garantir une information fiable et éthique.

Pin it on Pinterest
image 2024 09 19T194632.274

Toutefois, cette décision suscite des réactions partagées. D’un côté, certains saluent la fermeté de la HAAC, estimant qu’elle contribue à assainir l’espace médiatique béninois. De l’autre, des critiques émergent, soulignant le risque de porter atteinte à la liberté d’expression et au pluralisme de l’information.

Avec ces suspensions, la HAAC envoie un message clair : les dérives dans le paysage médiatique numérique ne seront plus tolérées. Reste à savoir si cette démarche incitera les autres médias à se conformer ou si elle alimentera davantage le débat sur les limites de la régulation de la presse au Bénin.

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

t