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Le Burkina Faso suspend deux chaînes de Canal+, les détails

Au Burkina Faso, les autorités locales ont pris la décision de suspendre les chaînes de télévision Mandeka et Pulaagu de Canal+, quelques semaines après leur lancement. Cette suspension, annoncée par le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a été justifiée par l’« importante incidence culturelle et sociale » de ces chaînes dans le pays, nécessitant une évaluation préalable par le régulateur des médias.

Les chaînes Mandeka et Pulaagu, dédiées respectivement aux communautés Mandeka et Peules, ont été lancées fin avril au Mali, suscitant un intérêt certain parmi les populations concernées. Cependant, cette initiative a été stoppée au Burkina Faso, laissant planer des interrogations sur les raisons précises de cette suspension.

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Selon les premières informations, le CSC estime que l’impact culturel et social de ces chaînes exige une autorisation préalable de sa part. Cette décision soulève des questions sur le processus d’approbation des médias et sur le rôle du régulateur dans la gestion de la diversité culturelle et linguistique.

L’annonce de cette suspension intervient dans un contexte où les relations entre le Burkina Faso et le Mali, membres de l’Alliance des Etats du Sahel, semblent solides sur les questions culturelles. Cependant, cette décision révèle des divergences d’opinions ou des défis liés à la gestion des médias transfrontaliers dans la région.

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Pour l’instant, le CSC n’a pas réagi officiellement à cette affaire, laissant planer le doute quant aux prochaines étapes. Cette suspension soulève également des préoccupations quant à la liberté d’expression et à la diversité culturelle au Burkina Faso, alors que les chaînes suspendues visaient à promouvoir et à valoriser les identités culturelles des communautés Mandeka et Peules.

Dans l’attente d’éclaircissements de la part des autorités et du régulateur des médias, cette affaire souligne l’importance du dialogue et de la transparence dans la gestion des médias et de la diversité culturelle en Afrique de l’Ouest.

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