Le 24 juillet 2024, les autorités camerounaises ont décidé de fermer la frontière avec la République centrafricaine au niveau de Béloko. Cette décision fait suite à une mésentente entre les autorités de Garoua-Boulaï au Cameroun et celles de Béloko côté centrafricain, aggravant la situation pour les populations locales.
La fermeture de cette frontière stratégique est particulièrement éprouvante pour les riverains, qui dépendent des échanges transfrontaliers pour leurs moyens de subsistance. Les retours récents de convois d’ex-réfugiés centrafricains vers la République centrafricaine auraient contribué à cette décision. Ces réfugiés, ayant fui des violences dans leur pays, s’étaient installés au Cameroun, mais leur rapatriement semble avoir ravivé des tensions.
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Cette situation a d’ores et déjà des répercussions économiques considérables. Les commerçants et les transporteurs des deux côtés de la frontière subissent de lourdes pertes. Les échanges commerciaux, vitaux pour les populations locales, sont paralysés, exacerbant les difficultés économiques et sociales dans la région.
La fermeture de la frontière pourrait également avoir des conséquences diplomatiques. Les relations entre le Cameroun et la Centrafrique, déjà fragiles, risquent de se détériorer davantage si une solution rapide n’est pas trouvée. Les autorités des deux nations sont donc appelées à dialoguer pour apaiser les tensions et rétablir la circulation transfrontalière.
Dans un contexte déjà marqué par l’insécurité avec des attaques récurrentes de groupes armés comme Boko Haram, cette nouvelle crise frontalière ajoute une couche de complexité à la situation. Il est crucial que les dirigeants des deux pays s’engagent dans des négociations constructives pour rétablir la stabilité et la coopération transfrontalière.