Le Mali est confronté à une crise humanitaire majeure provoquée par des inondations qui ont touché plusieurs régions du pays depuis le début de la saison des pluies en mai 2024. Devant l’ampleur des dégâts, le gouvernement malien a lancé, le mardi 3 septembre 2024, un appel à l’aide internationale pour secourir les 18 140 ménages sinistrés, principalement dans le district de Bamako, mais aussi dans d’autres régions du pays.

Le phénomène des inondations, qui s’aggrave chaque année, a plongé des milliers de familles dans une détresse profonde. Les précipitations intenses ont causé d’importants dommages matériels, paralysant ainsi les activités quotidiennes dans plusieurs localités. Conscient de l’urgence de la situation, le gouvernement malien, lors d’une réunion de haut niveau tenue à Bamako, a estimé à 3 milliards de Fcfa le besoin humanitaire nécessaire pour faire face à cette catastrophe naturelle.

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Ibrahim Abba Sangaré, Chef du département de la Santé et du Développement Social, a souligné l’importance de cette mobilisation de ressources pour permettre au gouvernement de venir en aide aux sinistrés et de réparer les infrastructures endommagées. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés depuis août dernier, lorsque le Président Assimi Goïta a décrété l’état de catastrophe nationale sur l’ensemble du territoire.

La communauté internationale a répondu à cet appel, notamment les États-Unis, dont l’ambassadrice au Mali, Rachna Kohonen, a assuré que son pays, via l’USAID et en collaboration avec des ONG nationales et internationales, fournirait une aide humanitaire d’urgence aux populations touchées.

Ce drame, qui a déjà fait 42 victimes, met en lumière la nécessité pour le Mali de renforcer ses capacités de prévention et de gestion des catastrophes naturelles, alors que le pays fait face à des défis croissants liés au changement climatique.