Après un malentendu sur la nature d’une mission, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a été autorisé à reprendre ses activités au Niger. Le 10 août, le ministère de l’Intérieur nigérien avait interdit une mission d’évaluation sécuritaire du PNUD à l’intérieur du pays, demandant aux gouverneurs de faire respecter cette décision. Cependant, il a été clarifié que la mission concernait une évaluation routière recommandée par la Banque mondiale et non une activité affectant les opérations du PNUD.
Njoya Tikum, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a remercié le gouvernement nigérien pour la levée de l’interdiction, affirmant que le PNUD demeure engagé à soutenir le développement du Niger et à accompagner les efforts du gouvernement de transition.
Le Niger interdit une mission du PNUD
Parallèlement, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a dénoncé des tentatives de déstabilisation par des puissances étrangères, notamment des agents du renseignement français présents au Nigéria et au Bénin. La télévision nationale a diffusé des images d’hommes blancs, prétendument américains, tentant de pénétrer illégalement au Niger depuis la frontière nigériane.
Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, le Niger a rompu ses accords militaires avec la France et les États-Unis, expulsant les ambassadeurs et mettant fin à la présence militaire étrangère. Le gouvernement de transition accuse ces pays de comploter contre le Niger, exacerbant les tensions régionales.
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