Le gouvernement soudanais a vivement réagi aux récentes conclusions de la mission d’enquête du Conseil des droits de l’homme. Ce rapport, qui met en lumière de graves violations des droits humains, a provoqué l’ire de la diplomatie soudanaise, qui estime que les recommandations dépassent les limites du mandat de la mission. Dans un communiqué relayé par les médias locaux, le ministère soudanais des Affaires étrangères a dénoncé ce qu’il considère comme un manque de professionnalisme et d’indépendance de la part de l’équipe onusienne, affirmant que cette dernière agissait davantage en tant qu’organe politique que juridique.

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Khartoum souligne qu’une commission nationale a déjà été mise en place pour enquêter sur les crimes de guerre et autres atteintes au droit humanitaire dans le pays. Selon le ministère, cette commission a fait des avancées significatives dans ses travaux et s’apprête à dévoiler ses conclusions lors de la prochaine réunion officielle. Cette initiative nationale, pour le gouvernement soudanais, représente la véritable réponse aux accusations portées contre le pays.

Le ministère des Affaires étrangères a également rappelé que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies devrait soutenir les processus internes mis en place par les États membres, plutôt que de chercher à imposer des mécanismes externes. Cette prise de position ferme souligne la volonté de Khartoum de préserver sa souveraineté et de maintenir la gestion des enquêtes au niveau national.

Ce nouvel épisode illustre les tensions persistantes entre les autorités soudanaises et les organisations internationales sur la question des droits humains, alors que le pays continue de faire face à une situation complexe sur le plan humanitaire et sécuritaire.