Le Tchad a une fois de plus été plongé dans l’obscurité numérique avec une coupure d’Internet généralisée. Mercredi dernier, les habitants et les institutions du pays ont été privés d’accès à Internet pendant près de sept heures, à l’exception de ceux bénéficiant du service Starlink. Selon les informations fournies par Safitel Chad, le gestionnaire de la fibre optique, cette interruption trouve ses origines dans des perturbations de la fibre optique en provenance du Cameroun. Le Tchad, qui dépend principalement des infrastructures du Cameroun et du Soudan pour sa connectivité, subit ainsi les répercussions de ce dysfonctionnement.
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Depuis 2016, le pays est régulièrement victime d’interruptions similaires, motivées tant par des considérations de sécurité nationale que par des pannes sur les câbles de fibre optique. Pour les internautes tchadiens, cette situation devient monnaie courante. Un internaute illustrait ironiquement la situation en déclarant : « Internet au Tchad est devenu comme de l’électricité. Tu ne sais pas à quelle heure il sera coupé. »
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Commandez MaintenantMalgré un taux de pénétration de 17,9 %, plaçant le Tchad au quatrième rang en Afrique noire selon Data Reportal, l’accès à Internet demeure un luxe onéreux. Avec un coût d’environ 550 F CFA pour un gigaoctet de connexion par jour, le pays se classe parmi les plus chers de la sous-région en termes d’accès à Internet.
Face à ces défis, les autorités tchadiennes et les opérateurs de télécommunications sont appelés à trouver des solutions pérennes pour garantir une connectivité Internet stable. Diversifier les sources de connectivité, tel que le recours à Starlink, est une option à envisager. Cependant, cette solution reste inaccessible pour une grande partie de la population en raison des coûts prohibitifs.