Alors que la ville de Goma est tombée aux mains du M23 et de l’armée rwandaise (RDF), la RDC se retrouve à un tournant critique. Tandis que le président Félix Tshisekedi exclut toute négociation avec les rebelles, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) prônent un dialogue national intégrant les groupes armés et les exilés politiques.
Un pari risqué pour les religieux
Pour Mgr Donatien N’Shole, Secrétaire Général de la CENCO, la paix durable passe par l’implication des belligérants. « La guerre est menée par ceux qui ont pris les armes, ça n’aurait pas de sens de les exclure », affirme-t-il. Ce dialogue se veut inclusif et vise à trouver une issue politique à la crise.
Lire aussi : Ghana : John Dumelo nommé par le Président John Dramani Mahama
Cependant, l’idée divise profondément. Nombreux sont ceux qui considèrent que discuter avec des groupes armés revient à légitimer leurs actions et affaiblir l’autorité de l’État.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantUne situation militaire alarmante
Sur le terrain, la situation se détériore rapidement. Après Goma, l’offensive du M23 se poursuit vers le Sud-Kivu, mettant sous pression les FARDC. Félix Tshisekedi promet une riposte vigoureuse pour reconquérir les territoires perdus, mais l’armée congolaise, affaiblie, peine à contenir l’avancée des rebelles.
Le dilemme congolais : négociation ou guerre ?
Faut-il négocier avec les rebelles pour éviter une escalade du conflit, ou privilégier une solution militaire pour restaurer l’intégrité territoriale ? La réponse divise, tant au sein de la population que de la classe politique congolaise.
Alors que les combats s’intensifient, l’issue de cette crise demeure incertaine.