Les résultats provisoires des élections législatives sénégalaises, qui se sont tenues le 16 novembre 2024, révèlent une large avance du parti PASTEF, dirigé par Ousmane Sonko. Ce dernier, devenu chef du gouvernement après la présidentielle de mars, semble confirmer son ancrage politique à travers une domination dans la plupart des centres de vote.

Selon les premières données recueillies, le PASTEF surpasse ses concurrents dans des zones stratégiques comme Dakar, Touba, Ziguinchor et dans la diaspora. À Ziguinchor, bastion de Sonko, le leader politique a remporté une victoire écrasante dans son propre bureau de vote. Même dans des circonscriptions clés telles que Diourbel, Mbour et Saint-Louis, le parti au pouvoir distance nettement ses adversaires, notamment la coalition Takku Wallu Sénégal, menée par l’ancien président Macky Sall, et d’autres figures de l’opposition comme Barthélémy Dias et Amadou Ba.

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Cependant, ce succès ne fait pas l’unanimité. La coalition Takku Wallu Sénégal a dénoncé une « fraude massive organisée par le PASTEF » dans un communiqué, bien que les observateurs n’aient signalé aucun incident majeur au cours du scrutin.

Le taux de participation, bien qu’inférieur à celui de la présidentielle de mars (61,3 %), est encore en cours d’évaluation. Pour mémoire, les législatives de 2022 avaient enregistré une participation de 46,6 %.

Les projections fiables sur la composition de la nouvelle Assemblée nationale sont attendues ce lundi matin. Si ces tendances se confirment, le PASTEF pourrait obtenir une majorité confortable, facilitant la mise en œuvre de son programme centré sur la rupture et la justice sociale. Le Sénégal, à travers ce scrutin, semble entrer dans une nouvelle phase politique déterminante pour son avenir.