L’Europe s’empresse de contenir une épidémie d’une nouvelle souche plus mortelle de mpox originaire de la République démocratique du Congo (RDC).

Jeudi, la Suède est devenue le premier pays hors du continent à confirmer un cas de mpox Clade 1b, un virus plus facilement transmissible, le Pakistan a annoncé un autre vendredi.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré plus tôt cette semaine que la propagation de la nouvelle souche constituait une urgence de santé publique de portée internationale.

« Il est inévitable que cette nouvelle souche de mpox, qui a débuté en 2024 en République démocratique du Congo, mais qui s’est maintenant propagée dans au moins neuf pays voisins, arrive au Royaume-Uni en raison des voyages internationaux », estime Chloe Orkin, experte en maladies infectieuses de l’Université de Londres.

Mais, selon elle, cela ne signifie pas que le virus se propagera largement au Royaume-Uni.

« Parce qu’au Royaume-Uni, nous avons la capacité de diagnostiquer et de rechercher les contacts et également de vacciner les personnes qui ont été exposées », explique-t-elle.

Le Mpox peut être transmis par contact étroit avec une personne infectée et provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées ressemblant à des furoncles.

Les experts affirment que la nouvelle souche est « associée à une maladie plus grave et à des taux de mortalité plus élevés » que celle qui a provoqué l’épidémie mondiale de mpox en 2022.

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Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies estiment qu’au moins 10 millions de doses de vaccins MPOX seront nécessaires pour répondre à l’épidémie sur le continent.

Pour l’instant, la plupart des plus de 17 000 cas recensés en Afrique se trouvent en RDC, mais ce pays n’a pas encore reçu de vaccins de la part des donateurs.