Les forces ukrainiennes ont continué d’avancer mercredi dans la région russe de Koursk, Kiev affirmant que ces avancées fourniraient une zone tampon stratégique pour protéger ses zones frontalières des attaques russes.
L’avancée des troupes de Kiev sur le territoire russe la semaine dernière a pris Moscou de cours. Les forces russes qui ont lancé une invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022 ont enregistré des gains constants tout au long de l’année.
Le président Volodymyr Zelensky a déclaré avoir rencontré de hauts responsables pour discuter de la situation humanitaire et de l’établissement de bureaux de commandement militaire « si nécessaire » dans une zone occupée qui, selon Kiev, dépasse les 1 000 km².
« Nous continuons d’avancer à Koursk », a écrit Zelensky sur Telegram, « d’un à deux kilomètres dans différentes zones depuis le début de la journée ».
Plus tard, dans son discours du soir, Zelensky a fait référence au nombre croissant de prisonniers de guerre russes capturés à Koursk qui pourraient être échangés contre des combattants ukrainiens.
Le ministre de l’Intérieur, Ihor Klymenko, a estimé que la création d’une « zone tampon » avait pour objectif de « protéger nos communautés frontalières des attaques ennemies quotidiennes ».
La Russie a bombardé l’Ukraine avec des frappes lancées depuis les territoires frontaliers adjacents, dont Koursk.
L’Ukraine se plaint que sa défense contre de telles attaques est entravée par la nécessité de respecter les réticences des pays occidentaux à utiliser leurs armes contre l’arrière-pays russe plutôt que contre ses forces dans l’Ukraine occupée. Zelenskiy a une fois de plus exhorté les alliés occidentaux à autoriser les frappes de missiles à longue portée contre la Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a promis d’expulser les troupes ukrainiennes. Il affirme que leur objectif, avec le soutien de l’Occident, est de donner à Kiev un pouvoir de décision plus fort dans d’éventuelles négociations de cessez-le-feu. Mais plus d’une semaine de combats intenses n’a pas encore permis de les chasser.
« La situation reste difficile », a reconnu Yuri Podolyaka, un blogueur militaire pro-russe influent d’origine ukrainienne.
Affaire à suivre
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