Maison-Blanche : Donald Trump humilie le président Cyril Ramaphosa

Lors de ce qui devait être une réunion diplomatique de routine, le président américain Donald Trump a transformé la Maison-Blanche en cirque médiatique. Il a humilié publiquement le président sud-africain Cyril Ramaphosa devant les caméras, ses conseillers et une presse mal à l’aise.

L’entretien, qui s’est tenu à Washington il y a quelques heures à peine, devait porter sur la coopération économique et les relations entre les États-Unis et l’Afrique du Sud. Au lieu de cela, Trump a détourné l’ordre du jour pour promouvoir un discours profondément controversé, accusant l’Afrique du Sud de persécuter les agriculteurs blancs, sous le regard médusé de Ramaphosa.

Une embuscade orchestrée par Donald Trump avec des images choquantes

À la stupéfaction générale, Trump a diffusé une vidéo dramatique remplie d’allégations incendiaires. La vidéo accusait l’Afrique du Sud de se livrer à des « expropriations de terres » et à des « meurtres de fermes » et utilisait même le terme chargé de sens de « génocide blanc ».

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Plus choquant encore était la présence d’Elon Musk, présenté de manière controversée comme « conseiller spécial », lors de la présentation. C’est une apparition qui brouillait encore davantage la frontière entre diplomatie et théâtre politique.

Alors que Ramaphosa tentait de garder son sang-froid, Trump l’interrompit à plusieurs reprises, désignant l’écran et invitant les journalistes à « suivre attentivement ». La délégation sud-africaine semblait consternée, sa dignité diplomatique noyée par la mise en scène agressive de Trump.

Cyril Ramaphosa répond avec calme, mais est éclipsé

Malgré les provocations, le président Ramaphosa a tenté de réagir avec diplomatie, rejetant les accusations de la vidéo et défendant les institutions démocratiques sud-africaines. Il a rappelé aux personnes présentes que son gouvernement s’était à plusieurs reprises distancié des discours de division raciale et restait attaché à la réforme agraire dans le respect de la loi et des droits humains.

Mais le mal était fait. La prestation de Donald Trump, amplifiée par la présence des médias américains, a dominé le débat, laissant peu de marge de manœuvre à Ramaphosa pour modifier le ton de la réunion.

« Ce n’était pas une réunion. C’était une embuscade », a déclaré un diplomate sud-africain anonyme, visiblement secoué à leur sortie de la Maison Blanche.

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