Le général Assimi Goïta, leader de la transition au Mali, a convoqué le 27 novembre un Conseil des ministres pour discuter des préparatifs des élections censées mettre fin à la transition militaire. Bien qu’aucune date précise n’ait été annoncée, cette initiative intervient dans un climat politique marqué par l’incertitude et les critiques sur la sincérité de la démarche.
Ce Conseil des ministres, le premier sous l’autorité du nouveau Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a souligné l’importance d’organiser des scrutins « transparents » et « apaisés ». Abdoulaye Maïga, chargé de l’administration territoriale, sera au cœur du processus électoral, dans un contexte où les engagements de la junte sont de plus en plus remis en cause.
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Initialement, les autorités de transition avaient promis un retour à un régime civil d’ici mars 2024, sous la pression internationale. Toutefois, l’absence de calendrier clair alimente les doutes. Les priorités restent floues, notamment concernant l’ordre des scrutins présidentiels et législatifs. L’hypothèse d’une candidature du général Goïta à la présidence accentue les interrogations sur la transparence du processus.
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Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantPar ailleurs, les récentes accusations de l’ex-Premier ministre Choguel Maïga, évoquant l’octroi suspect de licences à des partis favorables à la junte, nourrissent la méfiance. Cette situation fragilise la crédibilité de la transition, déjà mise à l’épreuve par un contexte sécuritaire et économique délicat.
Face à ces enjeux, la communauté internationale et les Maliens attendent des annonces concrètes. La transition malienne, scrutée de près, devra démontrer sa volonté réelle de poser les bases d’une démocratie durable. En attendant, les incertitudes subsistent, et les prochaines décisions du gouvernement seront cruciales pour restaurer la confiance.