Suite à son limogeage par le Président de la Transition malienne, le général Assimi Goïta, Choguel Kokalla Maïga a réagi en dénonçant ce qu’il considère comme un « complot politique ». Quelques heures après l’annonce de sa destitution, l’ex-Premier ministre a exprimé son étonnement et son amertume. « Ah, je viens d’apprendre que le Premier ministre est démis de ses fonctions ! Enfin le Nil est arrivé au Caire ! », a-t-il ironisé dans une déclaration.

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Choguel Maïga ne cache pas sa conviction d’avoir été l’objet d’attaques orchestrées par certaines institutions de la transition. Selon lui, ces manœuvres ont débuté dès 2023, avec l’objectif de l’affaiblir politiquement. Il évoque notamment la création de nouveaux partis politiques et des rencontres secrètes entre certains acteurs du régime militaire et des représentants de l’« ordre ancien ». Ces actions, selon lui, témoignent d’une volonté de déstabiliser sa position et de l’éliminer sur le plan politique.

Malgré son renvoi, l’ancien Premier ministre adopte une posture de résistance et de défi. Il affirme sa détermination à continuer de servir son pays, exprimant sa volonté de rester un acteur majeur sur la scène politique malienne. « Nous resterons toujours au service du Mali éternel ! Tout le reste est passager ! », a-t-il proclamé, soulignant ainsi son engagement envers la nation, malgré les tensions internes croissantes.

Ce limogeage, survenu après des signes de divisions au sein du M5-RFP, marque un tournant décisif dans la transition politique du Mali, où les rivalités au sein du gouvernement semblent avoir atteint un point de rupture.