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Manifestations des Kényans devant le siège du FMI à Washington (vidéo)

Le dimanche 21 juillet, la diaspora kényane aux États-Unis s’est réunie devant le siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington pour protester contre les politiques perçues comme néocolonialistes de l’institution, selon le Kenya Times. Les manifestants ont exprimé leur frustration et leur colère face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence excessive du FMI dans les affaires économiques du Kenya.

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Portant des pancartes accusant le FMI de néocolonialisme, les protestataires ont appelé à une reconnaissance des fautes commises par l’institution. Ils ont également exigé une compensation pour les familles des victimes des récentes manifestations au Kenya, déclenchées par un projet de loi inspiré par les recommandations du FMI. Ce projet de loi a suscité une grande colère et a entraîné des manifestations violentes dans le pays.

Parmi les manifestants se trouvait le rappeur kényan Hubert Mbuku Nakitare, mieux connu sous le nom de Nonini, qui a joué un rôle actif dans la protestation. Nonini, ainsi que d’autres manifestants, a exprimé un message clair et déterminé au FMI : « Nous sommes ici aujourd’hui pour transmettre un message très important au FMI : ‘Nous en avons assez de votre exploitation, nous en avons assez de votre manipulation et vous devez quitter le Kenya immédiatement’. Depuis de nombreuses années, nous demandons au FMI de cesser de prêter de l’argent au Kenya. »

Les manifestants ont fait valoir que les prêts du FMI n’ont pas bénéficié au peuple kényan, mais ont plutôt aggravé la dette du pays et renforcé la pauvreté. Ils ont appelé à des réformes économiques qui bénéficient directement aux citoyens kényans et non aux intérêts des créanciers internationaux.

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Cette manifestation à Washington reflète un sentiment croissant de mécontentement parmi les Kenyans de la diaspora et ceux restés au pays. Elle met en lumière la complexité des relations entre les institutions financières internationales et les pays en développement, soulignant la nécessité d’une révision des politiques pour éviter les conséquences néfastes sur les populations locales.

 

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