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Une très mauvaise nouvelle pour l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum

La plus haute juridiction du Niger a levé l’immunité du président élu du pays, Mohamed Bazoum. Cette décision intervient un an pratiquement après qu’il ait été déposé. Ce faisant, il pourra être poursuivi en justice pour haute trahison présumée.

Bazoum et sa famille sont assignés à résidence depuis le coup d’État militaire qui a renversé son pouvoir l’été dernier. Les autorités de la junte ont déclaré qu’elles envisageaient de le poursuivre en justice pour « haute trahison » et pour atteinte à la sécurité nationale, et ont engagé plus tôt cette année une procédure judiciaire pour lever son immunité devant un tribunal d’État nouvellement créé, qui est devenu la plus haute autorité judiciaire du pays.

La procédure devant la Cour d’État a été entachée de graves irrégularités, notamment des violations des droits de Bazoum de présenter des preuves pour sa défense, de communiquer avec son avocat et d’être entendu devant un tribunal indépendant, selon Human Rights Watch, une organisation de défense des droits de l’homme.

A la fin de l’année dernière, le plus haut tribunal de la CEDEAO, le bloc régional d’Afrique de l’Ouest, a statué que Bazoum et sa famille avaient été arbitrairement détenus et a demandé sa réintégration à la présidence.

Un nouvel ère de coopération pour le Niger

Avant que Bazoum ne soit chassé du pouvoir par la force, le Niger était le dernier partenaire sécuritaire majeur de l’Occident au Sahel.

Mais la junte militaire a ordonné le retrait des troupes occidentales du pays et s’est tournée vers la Russie pour obtenir une assistance en matière de sécurité. Les forces américaines devraient partir d’ici la mi-septembre, a annoncé le Pentagone au début du mois. Le pays a commencé à diversifier ses partenariats tout en mettant de côté la France, devenue dans une certaine mesure, un partenaire à éviter.

Le Niger, ne faisant plus partie de la CEDEAO a rejoint l’Alliance des États du Sahel ( AES) , un regroupement du Niger, du Mali et du Burkina. L’article 11 de la Charte encourage également l’intégration de nouveaux membres partageant des critères culturels et idéologiques similaires.

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