Tunisie : Un ministre démis de ses fonctions après la mort de 1 000 personnes à La Mecque

La mort tragique de plusieurs de Tunisiens participant au pèlerinage du Hajj a provoqué une onde de choc en Tunisie, entraînant des démissions au sein du gouvernement. En réponse à cette catastrophe, le président Kais Saied a limogé Brahim Chaibi, le ministre des Affaires religieuses, selon News.ro. Les décès, attribués à la chaleur extrême en Arabie Saoudite, ont laissé de nombreuses familles tunisiennes en quête de leurs proches disparus.

Au moins 49 Tunisiens ont péri en raison des températures extrêmes qui ont atteint jusqu’à 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque, la ville la plus sainte de l’Islam. Le pèlerinage du Hajj, qui attire des millions de musulmans chaque année, a été particulièrement meurtrier cette année, avec environ 1 000 décès, principalement parmi les pèlerins égyptiens.

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Les rituels religieux se sont déroulés dans des conditions climatiques extrêmement difficiles. Beaucoup de pèlerins égyptiens viennent de villages pauvres et dépensent leurs économies pour ce voyage spirituel. Cependant, un nombre significatif de ces pèlerins voyage avec des visas touristiques plutôt que des permis officiels pour le Hajj, ce qui constitue une violation de la réglementation saoudienne. Les autorités saoudiennes soulignent que le processus d’obtention d’un permis officiel est coûteux et complexe, avec des frais pouvant atteindre jusqu’à 6 000 dollars par personne en Égypte.

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Les autorités égyptiennes ont également signalé que de nombreux pèlerins décédés ne sont pas enregistrés, compliquant ainsi l’établissement d’un bilan officiel des morts. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pèlerins de pays à revenu faible ou intermédiaire, où les coûts prohibitifs et les procédures administratives peuvent pousser les fidèles à opter pour des voies non officielles.

En Tunisie, cette crise a déclenché des appels à une meilleure organisation et à une gestion plus rigoureuse des contingents de pèlerins, afin de prévenir de telles tragédies à l’avenir. La démission du ministre des Affaires religieuses pourrait être le premier pas vers une réforme nécessaire du système de gestion des pèlerinages pour les Tunisiens.

Alors que les familles continuent de chercher leurs proches disparus, la douleur et la colère persistent, soulignant la nécessité d’une action rapide et décisive pour garantir la sécurité des pèlerins à l’avenir. Le gouvernement tunisien devra maintenant répondre à ces préoccupations et travailler à améliorer les conditions de participation au Hajj pour ses citoyens.

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