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Kenya : Pourquoi l’opposition a rejeté toute alliance avec William Ruto ?

La principale coalition d’opposition au Kenya, Azimio-OKA, a annoncé son refus de rejoindre le gouvernement élargi proposé par le président William Ruto. Dans un communiqué diffusé par courrier électronique après une réunion de ses groupes mercredi, la coalition a fermement déclaré : « La coalition Azimio-OKA ne fera pas partie du gouvernement élargi proposé ou de tout autre gouvernement avec la coalition Kenya Kwanza. »

En réaction à une crise nationale marquée par des manifestations massives et souvent violentes, Azimio-OKA appelle à l’organisation d’une convention constitutionnelle nationale dirigée par le peuple. Cette initiative vise à trouver une solution pacifique et durable à la crise politique actuelle, à condition d’obtenir un consensus et un accord de toutes les parties prenantes.

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Les manifestations, qui ont commencé à la mi-juin en réaction aux projets du gouvernement d’introduire de nouvelles taxes sur divers produits de première nécessité, ont été marquées par des violences. Selon la Commission nationale des droits de l’homme du Kenya, au moins 53 personnes ont perdu la vie et plus de 400 ont été blessées depuis le début des protestations.

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Pour tenter de calmer la situation, le président Ruto a retiré les taxes proposées et a procédé à un remaniement de son cabinet. Il a également accepté la démission du chef de la police dans l’espoir d’apaiser la colère des manifestants. Malgré ces mesures, l’opposition reste ferme dans ses revendications, exigeant l’arrestation des officiers responsables des violences contre les manifestants pacifiques et la libération inconditionnelle de tous les Kényans détenus.

En outre, la police kényane a interdit les manifestations dans la capitale, Nairobi, suite aux violences meurtrières. Cette interdiction, cependant, n’a pas réussi à apaiser les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition.

Azimio-OKA continue de plaider pour une réforme profonde à travers une convention constitutionnelle, mettant en avant la nécessité d’une solution inclusive et démocratique pour sortir de l’impasse actuelle. La situation reste tendue, et le futur des négociations entre les différentes parties demeure incertain alors que le Kenya cherche à naviguer à travers cette période de crise politique.

 

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