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La police kenyane utilise des gaz lacrymogènes pour faire fuir les manifestants

La police a tiré des gaz lacrymogènes pour faire fuir jeudi des groupes de manifestants anti-gouvernementaux dans le centre de Nairobi, la capitale du Kenya.

La marche « Nane Nane », qui signifie « huit huit » en référence à la date, fait suite à des semaines de manifestations similaires en faveur des réformes qui ont vu Ruto abandonner les hausses d’impôts prévues et remanier son cabinet.

Les manifestations nationales menées par des jeunes ont commencé pacifiquement en juin avant de devenir violentes et plus de 50 personnes ont été tuées.

Les magasins ont été fermés et les rues sont restées désertes après que la police anti-émeute a érigé des barrages et lancé des grenades lacrymogènes pour disperser des poignées de manifestants dans le quartier financier de Nairobi. La police a tiré des gaz lacrymogènes sur un groupe d’une douzaine de manifestants scandant « Ruto doit partir », a rapporté un journaliste de Reuters.

La police a arrêté 174 personnes à travers le pays, dont 126 à Nairobi, a déclaré l’inspecteur général par intérim Gilbert Masengeli dans un communiqué.

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La police kenyane utilise des gaz lacrymogènes pour faire fuir les manifestants

Au moins trois journalistes ont été blessés lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes à proximité d’eux, a déclaré sur X l’Association de la presse internationale d’Afrique de l’Est, qui représente des centaines de journalistes dans la région.

La police a également perquisitionné le domicile du financier de l’opposition et candidat à la présidence Jimi Wanjigi, selon son avocat Willis Otieno à Reuters dans un message.

Masengeli a dit que les policiers avaient découvert des grenades lacrymogènes et du matériel de communication dans une voiture au domicile de Wanjigi. Il n’a pas précisé si Wanjigi faisait partie des personnes arrêtées, ni expliqué en quoi le raid était lié aux manifestations.

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Le mois dernier, Ruto a limogé l’ensemble de son cabinet, à l’exception du ministre des Affaires étrangères, une victoire pour les militants et les manifestants qui réclamaient des changements radicaux.

 

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