Dans une initiative saluée à travers le continent, le Ghana a annoncé la suppression des visas pour tous les ressortissants africains à partir de 2025. Cette mesure ambitieuse, dévoilée par le président Nana Akufo-Addo, vise à promouvoir la coopération régionale et à accélérer le développement économique. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts pour concrétiser les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui cherche à unifier les marchés africains.
Avec cette décision, le Ghana rejoint le groupe croissant de pays facilitant les déplacements au sein de l’Afrique, tels que le Rwanda, les Seychelles, la Gambie et le Bénin. Déjà, les citoyens de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) bénéficiaient d’une exemption de visa pour des séjours allant jusqu’à 90 jours. D’autres nations comme le Lesotho, le Botswana, la Namibie, l’Ouganda, le Zimbabwe et le Kenya étaient également exemptées de visa.
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Lors de l’African Prosperity Dialogue tenu à Accra en janvier 2024, le président Akufo-Addo avait souligné l’importance de la mobilité pour stimuler l’économie et renforcer les liens culturels entre les pays africains. La suppression des visas pour tous les Africains constitue désormais un pas décisif dans cette direction.
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Commandez MaintenantMalgré les progrès réalisés, des obstacles demeurent. Selon l’Indice d’ouverture sur les visas en Afrique (AVOI 2024), près de 47 % des déplacements intra-africains nécessitent encore un visa. Cependant, les tendances évoluent positivement avec une adoption croissante des visas électroniques et des politiques de visa à l’arrivée.
Le Sénégal, de son côté, a rappelé l’importance de la réciprocité. Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment insisté sur la nécessité d’appliquer des mesures similaires aux pays imposant des visas aux Sénégalais.
La décision du Ghana marque une étape essentielle vers une Afrique plus intégrée, où la mobilité des personnes est facilitée. Cette politique pourrait non seulement renforcer les échanges économiques, mais aussi approfondir les relations sociales et culturelles entre les nations africaines. Le geste du Ghana pourrait inspirer d’autres pays à suivre cette voie, contribuant ainsi à une véritable unité africaine.