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Sénégal annonce la production de son premier baril de pétrole

Le Sénégal a fait une entrée remarquée dans le cercle des pays producteurs de pétrole, grâce à l’extraction des premières gouttes de pétrole du champ offshore Sangomar, situé au large de Dakar. L’opérateur australien Woodside, majoritaire dans ce projet, a annoncé le 11 juin 2024 ce tournant décisif pour le pays et pour l’entreprise. Meg O’Neill, PDG de Woodside, a qualifié cet événement de « jour historique » pour le Sénégal.

La production du premier baril s’est déroulée en toute sécurité, comme l’a précisé la compagnie dans un communiqué transmis à l’APA. La première phase de ce projet inclut une installation autonome de production, de stockage et de déchargement en mer (FPSO), située en eaux profondes. Cette installation a une capacité nominale de 100 000 barils par jour et est reliée à des infrastructures sous-marines permettant des développements futurs.

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Mme O’Neill a exprimé sa fierté quant à la réussite de ce projet, malgré des défis mondiaux sans précédent. Elle a souligné l’importance des relations établies avec PETROSEN, l’État du Sénégal, et les principaux sous-traitants pour développer cette ressource d’importance nationale, promettant que le projet Sangomar générerait de la valeur pour les actionnaires conformément au Contrat de Recherche et de Partage de Production.

Le projet Sangomar est conduit par la coentreprise Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD), composée de Woodside (82 %) et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) (18 %). Le coût de la Phase 1 du développement est estimé entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars américains, soit plus de 3000 milliards de francs CFA.

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Pour Thierno Ly, directeur général de PETROSEN, le début de la production marque une nouvelle ère pour l’industrie et l’économie sénégalaises. Il a souligné l’importance de cette avancée pour le développement économique et social du pays, qui souffre d’un des taux de pauvreté les plus élevés du continent.

Le développement de la Phase 1 inclut 23 puits, dont 11 de production, 10 d’injection d’eau et 2 d’injection de gaz. Le FPSO, nommé Léopold Sédar Senghor, est amarré à environ 100 kilomètres des côtes sénégalaises avec une capacité de stockage de 1,3 million de barils. Woodside prévoit d’augmenter la production en 2024, avec un brut de 31 degrés API, répondant ainsi aux demandes des marchés européens et asiatiques.

Woodside a acquis des participations dans la coentreprise RSSD auprès de Capricorn Energy et FAR, et prévoit de faire des paiements conditionnels basés sur les résultats de production et les prix du pétrole.

 

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