L’ancien ministre de l’Énergie sous Me Abdoulaye Wade et ancien Directeur général de la Senelec, Samuel Sarr, a été arrêté ce week-end à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Dakar. Placé en garde à vue par la Section de Recherches de la gendarmerie, les motifs exacts de cette interpellation demeurent pour l’instant flous.
Selon des sources médiatiques, cette arrestation pourrait être liée au projet de la centrale électrique du Cap des Biches, un projet de grande envergure auquel Samuel Sarr est associé. Aux côtés de partenaires tels qu’Arouna Dia, Abdoulaye Dia (Senico), Moustapha Ndiaye et Khadim Ba (Locafrique), l’ancien ministre a joué un rôle clé dans le développement de cette centrale alimentée au gaz naturel, un projet conçu pour renforcer la capacité énergétique du Sénégal.
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Bien que l’infrastructure soit presque achevée, l’absence de gaz naturel pour son fonctionnement a retardé son entrée en service. De plus, des plaintes ont été déposées, accusant certains acteurs du projet, notamment Samuel Sarr, de mauvaise gestion financière, jetant une ombre sur ce projet stratégique.
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La garde à vue de Samuel Sarr pourrait avoir des conséquences significatives sur l’avancement du projet, d’autant que les partenaires de ce dossier avaient récemment entrepris un déplacement à Dubaï pour rechercher des financements.
Ce développement judiciaire pourrait retarder davantage la mise en service de la centrale du Cap des Biches, pourtant essentielle pour répondre à la demande énergétique croissante du Sénégal.
Dans un contexte où le secteur énergétique joue un rôle crucial dans le développement économique, cette affaire pourrait soulever des interrogations sur la gouvernance et la transparence dans les grands projets d’infrastructure du pays.