L’ancien président sénégalais Macky Sall a officialisé, ce vendredi 29 novembre, sa démission de l’Assemblée nationale. Cette décision marque le respect d’un engagement éthique pris avant les élections législatives du 17 novembre 2024, où il avait été élu député sous la bannière de la coalition Wallu Sénégal.

Dans une déclaration solennelle faite après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, Macky Sall a confirmé qu’il ne siégerait pas au sein de l’hémicycle, conformément à une promesse formulée avant le scrutin. Selon l’ancien président, sa candidature à la tête de la liste électorale visait principalement à mobiliser et renforcer sa coalition dans une élection cruciale, et non à occuper un siège parlementaire.

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> « Je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux concitoyens et concitoyennes qui ont porté leur choix sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il déclaré.

Macky Sall a expliqué que cette démarche reflète son attachement aux valeurs démocratiques et à la responsabilité morale envers ses électeurs. Son retrait symbolise également sa volonté de laisser la place à d’autres figures de sa coalition pour défendre leurs idées au Parlement.

Dans son message, l’ancien président a exprimé ses vœux de succès aux nouveaux parlementaires, tout en réaffirmant son engagement pour le progrès démocratique du Sénégal.

« Je formule mes meilleurs souhaits pour la réussite de cette nouvelle législature dans l’intérêt de notre cher pays », a-t-il ajouté.

Ce geste de Macky Sall, rare dans l’arène politique sénégalaise, suscite des réactions diverses, certains y voyant une preuve d’intégrité et d’autres une stratégie politique dans un contexte où son héritage et son rôle post-présidence continuent d’être débattus.