Kamala Harris a tenu mardi un discours tourné vers l’avenir lors de son premier meeting de campagne, en attaquant son rival Donald Trump et son « extrémisme ».
Le candidat du Parti républicain à la présidentielle de novembre « veut ramener notre pays en arrière », a lancé la vice-présidente des États-Unis dans une allocution à Milwaukee, dans le Wisconsin, un État décisif pour son duel probable contre Donald Trump.
« Mais nous ne reviendrons pas en arrière », a affirmé la démocrate soutenu par le président sortant Biden sous les acclamations de la foule. « Voulons-nous vivre dans un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou dans un pays de chaos, de peur et de haine ? », a-t-elle ajouté.
En conférence de presse virtuelle au même moment, Donald Trump a rassuré que Kamala Harris serait « plus facile » à battre que Joe Biden lors de l’élection de novembre. Il se dit prêt à débattre avec elle au moment venu.
La vice-présidente de Joe Biden, dispose de moins de quatre mois pour convaincre les Américains. L’ancienne sénatrice de Californie, aujourd’hui âgée de 59 ans, a promis à Milwaukee de défendre le droit à l’avortement, de lutter contre la pauvreté et de renforcer la classe moyenne.
Précisons que le choix de cette ville du Wisconsin est tout sauf un hasard. Il s’agit de la ville où Trump a failli perdre la vie au cours d’une tentative d’assassinat samedi dernier.
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Commandez MaintenantLe milliardaire Trump, qui a survécu à une tentative d’assassinat, a été reçu en héros et couronné en grande pompe. Mais le Wisconsin fait aussi, et surtout, partie de la poignée d’États qui devraient décider du sort de l’élection présidentielle de novembre 2024.
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