La France insoumise (LFI) relance l’idée de destituer Emmanuel Macron, bien que cette option soit rejetée par ses alliés du Nouveau Front populaire (NFP). Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a réaffirmé ce lundi 19 août que cette initiative « reste une option envisageable » si le président refuse de nommer Lucie Castets, candidate du NFP, au poste de Premier ministre.
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Commandez MaintenantSur RTL, Bompard a mis en garde Emmanuel Macron, rappelant que LFI pourrait recourir à la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution. Cette procédure nécessite l’initiative d’un dixième des députés, soit 58 élus, puis une validation par les deux tiers du Parlement. Avec ses 72 députés, LFI estime pouvoir remplir cette première condition, tandis que le soutien à Macron serait en deçà du tiers requis pour bloquer la procédure. Cependant, Bompard a précisé que cette démarche reste avant tout un avertissement, préférant que Macron nomme Lucie Castets à Matignon.
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LFI semble isolée dans cette posture radicale. Aurélie Trouvé et Alma Dufour, autres figures de LFI, ont également soutenu cette « menace calculée » pour faire pression sur l’Élysée, à l’approche d’une réunion cruciale du NFP prévue vendredi en présence de Castets. Pourtant, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, et Marine Tondelier, dirigeante des écologistes, ont pris leurs distances par rapport à cette initiative. Tondelier a notamment souligné sur Franceinfo que peu de voix, en dehors de LFI, appuient cette proposition, insistant sur la diversité des opinions au sein du NFP.
Ainsi, malgré la persistance de LFI, la possibilité de destituer Emmanuel Macron reste une démarche isolée et contestée au sein de la coalition de gauche.