Une vague d’annonces officielles en provenance du monde musulman a confirmé que l’Aïd el-Adha, également connu sous le nom de Tabaski, sera célébré le samedi 7 juin 2025 dans de nombreux pays. Cette date fait suite à l’absence d’observation du croissant lunaire dans la nuit du mardi 27 mai, ce qui a repoussé le début du mois de Dhu al-Hijjah au jeudi 29 mai.
Ce calendrier est conforme au calendrier lunaire islamique, qui base ses dates sur les observations de la lune ou les calculs astronomiques, un processus rigoureusement suivi par les autorités religieuses de différentes régions.
Pays confirmant la Tabaski le 7 juin
La liste des pays célébrant l’Aïd al-Adha le 7 juin comprend :
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Brunei
Malaisie
Pakistan
Mauritanie
Maroc
Inde
Bangladesh
Ces pays ont déclaré le mercredi 28 mai dernier du mois lunaire précédent, Dhul-Qa’da, et ont officiellement marqué le jeudi 29 mai comme premier jour de Dhu al-Hijjah, qui précède la célébration de la tabaski dix jours plus tard.
Cette annonce harmonisée a été perçue comme un symbole d’unité entre les pays à majorité musulmane, qui diffèrent souvent dans leurs méthodes d’observation de la lune et, par conséquent, dans les dates précises de célébration des principales fêtes religieuses.
Le Maroc suspend les sacrifices rituels pour 2025
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Par une décision rare et sensible, le Maroc a annoncé une mesure exceptionnelle pour l’Aïd al-Adha 2025 : la suspension du traditionnel sacrifice animal. Cette décision, prise par le roi Mohammed VI, intervient dans un contexte de grave sécheresse, de difficultés économiques et de forte hausse des prix du bétail.
Les autorités ont invoqué la protection du cheptel national et la nécessité de réduire la pression financière sur les familles marocaines comme principales raisons de cette décision historique. Le gouvernement marocain a souligné que si le sacrifice est un rituel essentiel, la préservation de l’équilibre agricole et de la sécurité alimentaire du pays est une priorité dans ce contexte difficile.
Cette décision a suscité un mélange de soutien, de compréhension et de tristesse parmi les citoyens marocains, pour qui l’Aïd al-Adha, souvent centré sur le sacrifice d’un bélier, est un événement profondément spirituel et communautaire.