La situation d’Olivier Monodji, correspondant de RFI et directeur de publication du journal Le Pays, reste préoccupante alors qu’il est toujours détenu à N’Djamena. Arrêté le 5 mars 2025, il n’a pas été formellement entendu ni informé des motifs de son arrestation, ce qui suscite des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Tchad.

Monodji a été interpellé à son bureau par des agents de la police judiciaire, sur ordre du Procureur de la République. Le mercredi, il a été conduit dans les locaux du journal Le Pays, où il a reçu un mandat d’amener. Depuis, il a passé la nuit en cellule sans avoir été officiellement interrogé.

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Les circonstances entourant son arrestation restent floues, et aucun motif n’a été avancé pour justifier cette détention. Cela soulève des inquiétudes concernant le traitement réservé aux journalistes au Tchad et la liberté de la presse dans le pays. Les appels à sa libération se multiplient, et les organisations de défense des droits humains suivent de près cette affaire.

Cette détention sans motif clair met en lumière les défis auxquels les journalistes sont confrontés au Tchad. La communauté internationale et les défenseurs des droits humains attendent avec impatience des clarifications sur cette affaire et réclament la libération d’Olivier Monodji. La situation actuelle risque de créer un climat de peur parmi les professionnels des médias, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la liberté d’expression dans le pays.