Togo : L’usage de téléphone interdit aux surveillants d’examens scolaires

Le ministre togolais de l’Enseignement technique, Isaac Tchiakpé, a publié une directive interdisant l’utilisation des téléphones portables par les surveillants d’examens pendant les épreuves écrites et pratiques. Cette nouvelle politique répond aux préoccupations récurrentes concernant la négligence des surveillants et l’augmentation des risques de fraude aux examens.

Usage de téléphone dans les salles d’examens scolaires : Un problème récurrent nécessitant une intervention

Selon la note ministérielle, les sessions d’examens précédentes ont révélé un comportement inquiétant chez certains surveillants, davantage concentrés sur leur téléphone que sur leurs tâches de surveillance. Ce niveau de distraction, souvent inaperçu en temps réel, a été jugé « inapproprié et non professionnel », représentant une menace importante pour l’intégrité des examens et ouvrant la voie à la tricherie organisée.

« Cette pratique constitue une faille dans le système de sécurité des examens », peut-on lire dans le communiqué officiel, « et expose les examens à un risque élevé de fraude. »

Lire aussi : Réduction des tarifs des soins publics au Niger, les détails

Tolérance zéro : les contrevenants seront sanctionnés

La nouvelle réglementation est sans ambiguïté. À compter de la session 2025, aucun surveillant ne sera autorisé à utiliser un téléphone portable dans les salles d’examen. Qu’il s’agisse de superviser des examens théoriques ou pratiques, la règle est claire : les téléphones doivent être rangés. Les contrevenants s’exposeront à des sanctions immédiates et sévères, allant jusqu’à l’exclusion pour une année entière de toute fonction liée à l’examen, qu’il s’agisse de surveillance ou de participation à un comité.

Si de nombreux enseignants et administrateurs scolaires saluent cette décision, la qualifiant de mesure attendue depuis longtemps pour renforcer la crédibilité des examens, d’autres ont exprimé leurs inquiétudes. Dans les zones rurales ou mal desservies, le manque de personnel et la formation limitée des surveillants suppléants pourraient engendrer des difficultés logistiques pour l’application intégrale de la nouvelle mesure.

Lire aussi : Échange de 90 prisonniers entre la Russie et l’Ukraine

« La pertinence de cette décision ne fait aucun doute », a déclaré un directeur d’établissement secondaire à Lomé. « Mais nous devons veiller à son application équitable et cohérente, en particulier dans les zones où la supervision est déjà fragile

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

t