La reconnaissance posthume de DJ Arafat, légende du coupé-décalé, vient d’être marquée par une distinction prestigieuse : son album Renaissance a été certifié triple Disque de Platine par Africa Music & Charts (AMC), ce lundi 25 mai 2025. Mais au lieu d’un moment de célébration unanime, la cérémonie de remise a provoqué une onde de choc au sein de la famille de l’artiste, notamment du côté de sa mère, Tina Glamour.
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Profondément blessée, elle a dénoncé avec virulence son exclusion de l’événement : « Arafat DJ, c’est moi ! Vous avez organisé une cérémonie, et vous m’en avez exclue, alors qu’il a une famille », a-t-elle déclaré dans une vidéo devenue virale. Selon elle, ni ses enfants ni elle-même n’ont été conviés, alors même qu’ils représentent la famille biologique du défunt.
C’est en effet Rafna, fille cadette de DJ Arafat, accompagnée de Carmen Sama, ancienne compagne de l’artiste, qui a été mise à l’honneur lors de cette cérémonie. Une décision perçue comme un affront par Tina Glamour, qui juge inacceptable de faire porter le poids d’un tel hommage à une enfant « qui ne sait même pas de quoi il s’agit ».
Derrière cette sortie médiatique, se dessine un appel plus profond à la reconnaissance et au respect de la mémoire d’Arafat, dans toute sa complexité familiale. L’artiste et mère en appelle à une meilleure inclusion des siens dans les célébrations futures, afin que le souvenir de son fils soit honoré dans la dignité et l’unité.
L’émotion est vive, et l’affaire relance le débat sur la gestion de l’héritage des icônes musicales africaines après leur disparition.