Le 22 mai 2025, une rencontre significative s’est tenue à Bamako entre les ministres des Affaires étrangères de l’Association des États du Sahel (AES) et le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray. Bien que cette réunion n’ait débouché sur aucune décision majeure, elle constitue une avancée notable dans les relations entre les deux blocs, tendues depuis la sortie officielle de l’AES de la CEDEAO en avril 2025.
Au menu des discussions : des thématiques essentielles telles que la sécurité régionale, les dynamiques politiques, les enjeux diplomatiques, les perspectives économiques et les questions institutionnelles. Dans un climat empreint de fraternité et de respect mutuel, les deux parties ont affiché leur volonté de construire une coopération durable pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.
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À l’issue de cette session de consultation, un communiqué conjoint a été publié, marquant un accord pour la poursuite des négociations. Ce premier pas symbolique laisse entrevoir la possibilité d’un rapprochement progressif entre l’AES et la CEDEAO, voire un retour complet des États sahéliens dans le giron communautaire ouest-africain.
Il s’agit de la toute première rencontre officielle entre les deux entités depuis la rupture. Elle intervient dans un contexte où les défis régionaux notamment sécuritaires et économiques appellent à une solidarité renforcée. Pour nombre d’observateurs, une réunification entre l’AES et la CEDEAO constituerait un signal fort en faveur de l’unité africaine, à même d’impulser un nouvel élan stratégique à l’intégration régionale.
En somme, ce dialogue renoué ravive l’espoir d’un avenir commun pour l’Afrique de l’Ouest, fondé sur la coopération, la stabilité et le progrès partagé.