Le Parti Renaissance, dirigé par le président français Emmanuel Macron, a remporté une victoire inattendue en obtenant la présidence de l’Assemblée nationale jeudi, lors d’un vote très serré. Yael Braun-Pivet, candidate du parti présidentiel, a été réélue présidente de l’Assemblée nationale après trois tours de scrutin, en obtenant une majorité de 220 voix, surpassant ainsi les candidats des deux extrêmes.

Les 577 nouveaux députés ont choisi leur président parmi six candidats déclarés, dans un parlement divisé en trois blocs principaux : le NFP (extrême gauche), le parti présidentiel et le RN (extrême droite). Ces élections étaient cruciales pour déterminer la couleur politique du futur gouvernement.

Lire aussi : Barack Obama suggère à Joe Biden de reconsidérer sa candidature présidentielle

Après sa réélection, Yael Braun-Pivet a déclaré : « Il faut apporter de nouvelles solutions, par de nouvelles méthodes. Nous n’avons pas le choix, nous devons nous comprendre, nous devons coopérer, nous devons être capables de parvenir à des compromis. »

Outre les trois candidats principaux, Charles de Courson de Liot (centre), Naïma Moutchou du parti Horizons et Philippe Juvin de La Droite républicaine (LDR, ex-Les Républicains) étaient également en lice. Au premier tour, André Chassaigne, représentant l’alliance de gauche NFP, est arrivé en tête avec 200 voix, suivi par le candidat RN Sébastien Chenu avec 142 voix, et la candidate centriste Yael Braun-Pivet avec 124 voix. Charles de Courson, avec 18 voix, est aussi resté en lice pour le second tour. Deux candidats, Philippe Juvin (48 voix) et Naïma Moutchou (38 voix), se sont retirés après le premier tour.

Lors du second tour, Yael Braun-Pivet a pris la tête avec 210 voix, suivie par André Chassaigne avec 203 voix. Finalement, au troisième tour décisif, Braun-Pivet a consolidé sa victoire avec une majorité de 220 voix, marquant ainsi un succès significatif pour le Parti Renaissance dans un contexte politique fragmenté.