Le Kenya fait face à une crise budgétaire majeure suite au rejet du projet de loi de finances 2024. En réponse, le président William Ruto a annoncé une série de mesures sévères pour maintenir la stabilité financière du pays. Cette annonce fait suite à son refus de signer le projet de loi de finances, ce qui a contraint le gouvernement à réévaluer ses priorités économiques.
Le président Ruto a renvoyé au Parlement le projet de loi sur l’allocation et les revenus des comtés. Ce retour vise à ajuster les allocations en fonction de la diminution des revenus anticipée après le rejet du projet de loi de finances. Cette mesure signifie que les gouvernements locaux devront faire face à des réductions budgétaires significatives, ce qui pourrait affecter la prestation de nombreux services publics essentiels.
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En outre, Ruto a ordonné au Trésor national de soumettre immédiatement des amendements à la loi sur la répartition des revenus 2024. Ces amendements devront refléter la baisse attendue des revenus, impactant la répartition des fonds entre le gouvernement central et les comtés. Cette décision vise à réaligner les finances publiques avec les réalités économiques actuelles.
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Commandez MaintenantParmi les mesures les plus strictes annoncées, le président a exigé que le Trésor national limite les dépenses aux seuls services critiques et essentiels, plafonnant celles-ci à 15 % du budget initial jusqu’à l’approbation d’un budget supplémentaire. Cette décision vise à préserver les ressources disponibles, mais pourrait entraîner des perturbations dans le fonctionnement de nombreux services publics. Les services non essentiels pourraient ainsi subir des retards ou des suspensions, affectant potentiellement la qualité de vie des citoyens.
Ces annonces interviennent après que le président Ruto a refusé de signer le projet de loi de finances 2024 le mercredi 26 juin. Conformément aux exigences constitutionnelles, Ruto a néanmoins ratifié le projet de loi de crédits 2024 pour assurer la continuité des opérations gouvernementales. Cependant, il a imposé une réduction drastique des dépenses, s’élevant à 346 milliards de shillings kenyans, répartie entre le gouvernement national et les gouvernements des comtés.