Le 19 mai, la République démocratique du Congo (RDC) a été secouée par une attaque contre le palais présidentiel et le domicile du vice-premier ministre Vital Kamerhe. Cette tentative de coup d’État a fait six morts et conduit à des dizaines d’arrestations. Parmi les assaillants se trouvaient trois individus, dont un putschiste possédant la citoyenneté américaine.
Le procès des participants et des organisateurs de cette tentative de renversement débutera dans les prochains jours, comme l’a rapporté l’Agence Congolaise de Presse (ACP) en citant des sources gouvernementales. Ce procès se tiendra devant un tribunal militaire, qui enquêtera également sur les incidents où des rebelles, après avoir été appréhendés par l’armée, ont été ligotés, interrogés et, dans certains cas, tués sans procès. Ces événements ont été filmés, provoquant des protestations de militants des droits humains.
Lire aussi : Madagascar : Montée des tensions post-électorales après les législatives
La fusillade a éclaté près de la résidence de Vital Kamerhe, vice-Premier ministre et candidat au poste de président de la chambre basse du Parlement, alors que des hommes armés tentaient de s’introduire dans les résidences du président Félix Tshisekedi et d’autres hauts représentants du gouvernement. Les assaillants portaient des uniformes avec des écussons de l’un des groupes rebelles, et des discours ont été entendus en anglais et en français. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montraient des hommes armés se présentant au palais présidentiel, déclarant leur intention de renverser le président Tshisekedi.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantSelon le porte-parole de l’armée congolaise, les assaillants étaient dirigés par Christian Malanga, un opposant virulent au gouvernement et membre éminent de la diaspora congolaise aux États-Unis. Parmi les quatre étrangers impliqués, figuraient des citoyens américains : Taylor Thomson (identifié plus tard comme Tyler Thomson), Benjamin Reuben Zalman-Polun, reconnu coupable de trafic de marijuana, Christian Malanga et son fils Marcel. Christian Malanga a été tué lors de son arrestation.
Face aux informations concernant la participation de citoyens américains à cette tentative de coup d’État, Lucy Tamlyn, l’ambassadrice des États-Unis en RDC, a déclaré que le gouvernement américain était prêt à aider à enquêter sur l’événement et à poursuivre en justice tout citoyen américain impliqué.
Cette tentative de coup d’État et ses conséquences judiciaires soulignent les défis sécuritaires persistants en RDC, ainsi que l’implication de la communauté internationale dans la stabilisation du pays.