La Commission électorale nationale du Mozambique a officialisé ce jeudi 24 octobre 2024 la victoire de Daniel Chapo à l’élection présidentielle, marquant une nouvelle étape pour le parti au pouvoir, le Front de libération du Mozambique (FRELIMO). Le scrutin, qui s’est tenu le 9 octobre, a permis à Chapo de s’imposer avec une majorité confortable des suffrages.
Cependant, cette victoire ne fait pas l’unanimité. L’opposant principal a vivement rejeté les résultats, dénonçant de nombreuses fraudes électorales. Il accuse le gouvernement sortant d’avoir manipulé le processus, notamment à travers le comptage des voix et des restrictions imposées aux observateurs internationaux. En réaction, l’opposition appelle à des manifestations populaires pour contester la légitimité du scrutin.
Lire aussi : Bénin : Olivier Boko et Oswald Homeky à nouveau devant la CRIET
Des observateurs internationaux présents lors des élections ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant des irrégularités telles que des cas de bourrage d’urnes et des listes électorales incomplètes. Ces éléments jettent une ombre sur la transparence du processus électoral, renforçant la crainte d’une escalade politique dans le pays.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantMalgré ces tensions, Daniel Chapo a lancé un appel au calme, plaidant pour l’unité nationale et assurant que son élection reflète la volonté du peuple. De son côté, le FRELIMO a fermement rejeté les allégations de fraude, affirmant que l’élection s’est déroulée dans le respect des normes établies.
Avec la montée des tensions, l’avenir politique du Mozambique semble incertain, et les semaines à venir seront cruciales pour déterminer si le pays parviendra à éviter une nouvelle crise politique.