Un nouvel épisode de tension vient marquer les relations entre le Niger et l’Union européenne. Les autorités nigériennes ont officiellement demandé le départ de Salvador Pinto Da França, ambassadeur de l’Union européenne à Niamey, reprochant à ce dernier une gestion jugée opaque de l’aide humanitaire destinée aux victimes des récentes inondations.
Dans un communiqué publié le 24 novembre 2024, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a vivement critiqué l’attitude de l’ambassadeur, l’accusant d’un « manque notoire de respect » envers les autorités nigériennes. Cette situation, selon le CNSP, rend impossible toute collaboration future avec le diplomate.
Lire aussi : Ghana : Un ancien président se lance dans la course aux présidentielles
Le différend porte principalement sur la distribution de l’aide humanitaire. Les autorités nigériennes reprochent à M. Da França d’avoir agi sans concertation préalable, contournant ainsi les canaux gouvernementaux. Une telle démarche est perçue comme une atteinte à la souveraineté du pays, un sujet particulièrement sensible dans le contexte actuel.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLe ministre des Affaires étrangères du Niger a souligné que cette décision émane exclusivement du gouvernement nigérien, insistant sur l’indépendance de sa diplomatie. Cette précision vise à affirmer la position souveraine du Niger dans ses relations avec ses partenaires internationaux.
Malgré cet incident, Niamey a réitéré son engagement en faveur d’une coopération internationale respectueuse. Dans une déclaration, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que le pays reste ouvert à collaborer avec toutes les nations et organisations respectant « sa souveraineté, sa dignité et les intérêts de ses populations ».
Cet épisode reflète les défis persistants dans les relations entre le Niger et ses partenaires, sur fond de revendications d’une autonomie accrue dans la gestion des affaires nationales.