AES – CEDEAO : Choguel Maïga propose une issue de sortie de crise

Dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes en Afrique de l’Ouest, Choguel Maïga, ancien Premier ministre du Mali, lance un appel au dialogue entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Une initiative saluée comme un geste d’apaisement, au moment où les fractures régionales menacent la stabilité politique, économique et sécuritaire de la sous-région.

Depuis le retrait conjoint du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO  acte fondateur de l’AES une crispation diplomatique s’est installée. En toile de fond, une divergence profonde sur les trajectoires politiques à adopter, notamment en matière de transition démocratique, mais aussi sur la question de la souveraineté économique et des partenariats sécuritaires.

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Malgré l’échec d’une précédente feuille de route convenue entre les parties, Choguel Maïga insiste : le départ des pays sahéliens ne doit pas être interprété comme une rupture, mais comme une divergence de vision stratégique. Il invite la CEDEAO à reconsidérer sa posture, notamment concernant les sanctions imposées à l’AES, jugées contre-productives et largement influencées, selon lui, par des puissances extérieures.

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goita et chogel maiga 670

Dans cette dynamique, la réunion tenue le 22 mai dernier entre des représentants de l’AES et de la CEDEAO a permis de jeter les bases d’une coopération renouvelée, centrée sur la préservation des acquis régionaux, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Un accord de principe a par ailleurs été trouvé sur des domaines clés comme la sécurité, l’économie et la gouvernance politique.

Choguel Maïga appelle enfin à une réforme de la CEDEAO, afin qu’elle devienne une institution véritablement représentative des aspirations africaines, capable de relever les défis logistiques, de réduire les barrières commerciales et de stimuler les échanges intra-communautaires. Un message clair : la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest passent par l’écoute mutuelle, le respect des souverainetés et la coopération régionale intelligente.

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