Le ministère polonais de la Défense a confirmé qu’un général polonais avait été démis de ses fonctions au quartier général de l’OTAN à la « demande des alliés ». Cette décision fait suite à des informations parues dans les médias selon lesquelles le général Artur Jakubczyk était accusé de comportement homophobe et raciste, ainsi que de recrutement biaisé.

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Le porte-parole du ministère polonais de la Défense, Janusz Sejmej, a annoncé que le général de brigade Jakubczyk faisait l’objet d’une « procédure de licenciement de l’état-major militaire international du quartier général de l’OTAN ». L’État-major militaire international (IMS) est l’organe exécutif du Comité militaire de l’OTAN, basé à Bruxelles. Sejmej a précisé que Jakubczyk avait été licencié « à la demande des alliés », qualifiant cette nomination de « mauvaise décision » de l’ancien gouvernement du parti nationaliste Droit et Justice (PiS).

Bien que le ministère polonais de la Défense n’ait fourni aucun détail sur les raisons spécifiques de ce licenciement, la déclaration de Sejmej fait suite à un article publié par le grand journal polonais Rzeczpospolita. Selon cette publication, Jakubczyk a été démis de ses fonctions en raison d' »irrégularités dans le concours d’embauche du chef du département de la politique de l’information » au siège de l’OTAN. Il aurait favorisé un candidat originaire de Pologne. De plus, son comportement a été qualifié d’homophobe et de raciste, bien que Rzeczpospolita n’ait pas donné plus de détails sur ces accusations.

Ce scandale met en lumière les défis auxquels l’OTAN est confrontée en matière de gouvernance interne et d’éthique, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’impartialité sont cruciales pour maintenir la confiance des alliés.